
Être la meilleure, c'est bien, car on est première. Mais être unique, c'est être la seule. C'est mieux. J'ignore laquelle je suis pour toi. Si j'en suis une tout court. Il n'y a pas de gens bizarres, il n'y a que des gens qui échappent à notre compréhension. A croire que j'aime les complications. Et pourtant, retomber tous les jours amoureux de la même personne, c'est ça aimer.
Mais il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui n'arrête pas de vous décevoir. Ce silence qui me terrifie. Une toute petite chose peut déclencher l'ouragan. L'amour n'est pourtant pas un crime. Je ne demande pas la lune, pourquoi n'ai-je pas le droit moi aussi bordel ?
L'idéal, ce serait qu'on oublie chaque journée une fois qu'elle est terminée. Qu'on redémarre sa vie à zéro chaque jour. Qu'on oublie les promesses non tenues, les mots qui blessent, les douleurs physiques et morales. Qu'on oublie que les moments merveilleux passés, même il y a peu, n'auront pas lieu tous les jours. Qu'on oublie que les souvenirs se déforment, au point de les discrétiser. On essaie d'y repenser, de les retrouver, de les revivre. Pour vivre. On a peur pour la suite. Peur que tout change. On vit constamment dans l'attente et la peur.
Mieux vaut y mettre tout son c½ur et ne pas trouver les mots pour le dire, que trouver les mots pour le dire et ne pas y mettre tout son c½ur. Y mets-tu le tien ? Aurai-je un jour le droit d'y accéder ? A croire que le mien ne sait plus battre tout seul.
Elle a fermé les yeux sur tes fautes. Elle mérite que tu fermes les yeux sur les autres. Je ne veux pas parler de mon avenir, car tout ce que tu dis, tout ce qu'il se passe là rend parfaitement clair le fait que tu n'en feras pas partie. J'ai si peur. Peur que les morceaux ne se recollent jamais, peur que rien ne se débloque. Qu'on soit bloqués dans un rite infini, avec des débris de bonheur auxquels on se cramponne, puis qui finissent emportés par les jours, les semaines, les mois qui passent. De courts instants de voluptés devenus des rêves éveillés contre une éternité d'espérance sans son réconfort. De plus en plus je souffre de cette solitude, de plus en plus je m'affaiblis, spectatrice du bonheur des autres. Endurcie, le moindre geste d'affection me semble être une exception à la règle. Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas vu les choses d'une manière un peu trouble, aussi sombre. J'allais quand même mieux que sans toi. Tout ce que je me suis efforcée d'être a été secoué, remué et peut-être même envolé à un tel point que je n'ai plus conscience de ce qui se passe actuellement. Les barreaux d'une cage peuvent être dorés, il n'en demeure pas moins qu'on s'y sent enfermé.
Parfois oui, je t'en veux, parfois oui tu me dégoûtes, je ne comprends jamais pourquoi d'un jour à l'autre ce n'est plus pareil, deux facettes de toi s'alternent au point de me faire perdre la tête, mais pas un jour ne passe sans que tu ne me manques, sans que je ne t'aime. C'est comme ça qu'on sait qu'on aime, je suppose. Quand peu importe le nombre de fois on est blessée, on fini toujours par pardonner. Se faire une raison à tout. Le moindre signe de toi me change toute entière, change le sens de toute une journée. Je ne suis plus la même. Et ça, je ne peux m'en priver en plus du reste. J'ignore le pourquoi de tout ce paroxysme. Mais je prends. Oui, même les miettes. Je les ramasses, telle une sans abri. Une sans abri de l'amour et de tous ses bienfaits. Non, pas le droit. Jamais. Toujours quelque chose. Alors merde, même si je n'ai droit qu'à des miettes, je les prends. J'ai le choix entre deux morts spirituelles différentes, je prends la plus agréable. Tant qu'à faire.
Je veux manquer. Je veux qu'on s'ennuie de moi. Qu'on s'ennuie de ma présence. Je veux qu'on l'apprécie. Que quand je pars, quand je suis partie, c'est juste pour faire naître un sentiment de manque. Je suis sensible. Hypersensible. C'est si difficile quand tout nous traverse telle une lance. Je me sens déréglée, presque différente.
On ne souffre que parce qu'on s'imagine que l'instant doit être différent. On ne vit pas le présent et on se dit que l'avenir sera meilleur. Toujours dans l'attente.
Mais il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui n'arrête pas de vous décevoir. Ce silence qui me terrifie. Une toute petite chose peut déclencher l'ouragan. L'amour n'est pourtant pas un crime. Je ne demande pas la lune, pourquoi n'ai-je pas le droit moi aussi bordel ?
L'idéal, ce serait qu'on oublie chaque journée une fois qu'elle est terminée. Qu'on redémarre sa vie à zéro chaque jour. Qu'on oublie les promesses non tenues, les mots qui blessent, les douleurs physiques et morales. Qu'on oublie que les moments merveilleux passés, même il y a peu, n'auront pas lieu tous les jours. Qu'on oublie que les souvenirs se déforment, au point de les discrétiser. On essaie d'y repenser, de les retrouver, de les revivre. Pour vivre. On a peur pour la suite. Peur que tout change. On vit constamment dans l'attente et la peur.
Mieux vaut y mettre tout son c½ur et ne pas trouver les mots pour le dire, que trouver les mots pour le dire et ne pas y mettre tout son c½ur. Y mets-tu le tien ? Aurai-je un jour le droit d'y accéder ? A croire que le mien ne sait plus battre tout seul.
Elle a fermé les yeux sur tes fautes. Elle mérite que tu fermes les yeux sur les autres. Je ne veux pas parler de mon avenir, car tout ce que tu dis, tout ce qu'il se passe là rend parfaitement clair le fait que tu n'en feras pas partie. J'ai si peur. Peur que les morceaux ne se recollent jamais, peur que rien ne se débloque. Qu'on soit bloqués dans un rite infini, avec des débris de bonheur auxquels on se cramponne, puis qui finissent emportés par les jours, les semaines, les mois qui passent. De courts instants de voluptés devenus des rêves éveillés contre une éternité d'espérance sans son réconfort. De plus en plus je souffre de cette solitude, de plus en plus je m'affaiblis, spectatrice du bonheur des autres. Endurcie, le moindre geste d'affection me semble être une exception à la règle. Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas vu les choses d'une manière un peu trouble, aussi sombre. J'allais quand même mieux que sans toi. Tout ce que je me suis efforcée d'être a été secoué, remué et peut-être même envolé à un tel point que je n'ai plus conscience de ce qui se passe actuellement. Les barreaux d'une cage peuvent être dorés, il n'en demeure pas moins qu'on s'y sent enfermé.
Parfois oui, je t'en veux, parfois oui tu me dégoûtes, je ne comprends jamais pourquoi d'un jour à l'autre ce n'est plus pareil, deux facettes de toi s'alternent au point de me faire perdre la tête, mais pas un jour ne passe sans que tu ne me manques, sans que je ne t'aime. C'est comme ça qu'on sait qu'on aime, je suppose. Quand peu importe le nombre de fois on est blessée, on fini toujours par pardonner. Se faire une raison à tout. Le moindre signe de toi me change toute entière, change le sens de toute une journée. Je ne suis plus la même. Et ça, je ne peux m'en priver en plus du reste. J'ignore le pourquoi de tout ce paroxysme. Mais je prends. Oui, même les miettes. Je les ramasses, telle une sans abri. Une sans abri de l'amour et de tous ses bienfaits. Non, pas le droit. Jamais. Toujours quelque chose. Alors merde, même si je n'ai droit qu'à des miettes, je les prends. J'ai le choix entre deux morts spirituelles différentes, je prends la plus agréable. Tant qu'à faire.
Je veux manquer. Je veux qu'on s'ennuie de moi. Qu'on s'ennuie de ma présence. Je veux qu'on l'apprécie. Que quand je pars, quand je suis partie, c'est juste pour faire naître un sentiment de manque. Je suis sensible. Hypersensible. C'est si difficile quand tout nous traverse telle une lance. Je me sens déréglée, presque différente.
On ne souffre que parce qu'on s'imagine que l'instant doit être différent. On ne vit pas le présent et on se dit que l'avenir sera meilleur. Toujours dans l'attente.
Accept the mystery.
Melotronical, Posté le lundi 14 novembre 2016 14:04
Je me rends compte - oui je suis toujours là 8D - qu'avec les quelques blogs à textes que je croise, je n'ai jamais écrit de textes sur l'amour, ou la personne que j'aime. Enfin si, pour la première fille que j'ai aimé (et avec qui j'ai vécu ma première relation amoureuse). Et bizarrement j'arrive à la retrouver dans ton texte. Je pardonnais toutes ses fautes et je supportais beaucoup pour elle. Elle me faisait beaucoup de mal mais je lui pardonnais parce que je l'aimais. Donc oui, tu as raison, c'est peut-être ça l'amour. Savoir pardonner encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir supporter une autre faute. Mais je n'ai jamais écris de textes sur ce sujet. Peut-être parce que ça fait trop mal d'en parler, que ça me fait plus mal que les textes que j'écris. Ça fait mal l'amour en fait... le paradoxe de la mort qui tue. Wesh. :3